Le parfum des miracles

29 août 2014

premiere_paintBande annonce :

Juillet 1521. Cuba. Le conquistador espagnol Juan Ponce de León, blessé à l’épaule par une flèche empoisonnée, succombe au terme d’une lente agonie après avoir confié à son fidèle compagnon, le frère franciscain Miguel, un carnet de route porteur d’un grand secret.
Juillet 2013. Santa Elena, Honduras. Renaud Duquesne, agronome pour ATD Quart Monde, s’égare sur les contreforts de l’El Merendo et découvre par hasard un étrange village, peuplé de vieillards, dissimulé dans les profondeurs de la forêt. Après une intrusion fortuite dans ce repaire occulte, il va être l’objet d’une impitoyable chasse à l’homme.
Accompagné d’Amara, la jeune institutrice de la mission, brillante étudiante en histoire de l’art, il se lance dans une quête qui les conduira en Espagne, en Italie, vers les arcanes obscurs du Vatican. Pour s’affranchir de l’énigmatique règle numéro 2, ils devront combattre une terrible organisation ancestrale aux puissantes ramifications.
Quel fascinant mystère recelait donc le sanctuaire interdit dont ils n’auraient jamais dû s’approcher ? Comment auraient-ils pu imaginer que leur enquête allait mettre à jour le plus grand secret jamais inviolé de toute l’histoire des hommes ?

Recevoir un livre dédicacé

5 commentaires

  • Myriam 8 février 2016 à22 h 03 min

    Un livre magnifique qui donne vraiment (mais alors vraiment) envi de voyager !

  • Jonathan 8 février 2016 à22 h 03 min

    Bonjour Dominique,

    J’ai terminé hier soir (ou plutôt très tôt ce matin) ton dernier roman. Encore une fois, je suis épaté. Et je dois avouer moi aussi, que ce petit dernier est bien le meilleur que tu aies écrit. Dès le début, on se sent happé par l’histoire. On apprécie directement le personnage de Renaud, profondément humain et crédible. La jeune Amara, qui est aussi belle que gentille, et des personnages plus secondaires comme Diego ou Robert qui nous sont amicaux en quelques lignes. On découvre alors le quotidien humanitaire et on s’attend à quelques chapitres avant que débute réellement l’histoire, mais non ! Cette fois, tout commence dès le début et après seulement quelques pages, Renaud est en danger de mort. J’ai apprécié cette nouvelle cadence, j’ai été très surpris, mais je ne pouvais plus lâcher ce livre ! Pas de temps mort, un réel danger qui semble poursuivre le héros à chaque instant. Un véritable film d’action, on se croirait au cinéma en train d’admirer un dernier blockbuster avec Tom Cruise.

    Au-delà de ça, on retrouve quasi instantanément la magie des personnages de Dominique Durand, qui sont encore une fois attachants, fragiles, ou encore repoussants, et même drôles. Une mention toute spéciale au fermier que rencontre Renaud lorsqu’il est poursuivi en France, que j’ai adoré ! Bourru, désagréable, mais incroyablement bon au fond de lui. Le prêtre qui fait découvrir les archives secrètes du Vatican est aussi une des nombreuses aides apportées à Renaud que j’ai le plus appréciée.

    D’ailleurs, je voulais aborder ce sujet : le Vatican, le Honduras, les aborigènes, les plantes sauvages, Ponce de León, etc. Tous ses sujets dont nous ne connaissons rien et que tu nous enseignes malgré nous ! Comme le dit le chauffeur de taxi lorsque Renaud revient de son dernier voyage, peu de gens semblent connaître le Honduras, qui est tout de même un pays. Et grâce à ton roman, j’ai une petite idée du mode de vie de ses habitants, du travail des volontaires en humanitaire, d’ATD Quart Monde… Tu as dû faire un travail de recherches incroyablement poussé. J’avais déjà été époustouflé par tes connaissances dans la Fleur d’Itzamna, je le suis encore plus aujourd’hui. Et le Honduras n’est pas la seule destination, de part tes pages, tu nous fais voyager en Italie, en Espagne, en France aussi après tout, et c’est un véritable plaisir de découvrir, d’apprendre aussi, par ton histoire fabuleuse ; et le tout sans se prendre la tête. Tu nous apprends, tu ne nous bourres pas le crâne. On se couche moins bête tout en étant détendu.

    Et l’Histoire. J’ai toujours apprécié ce genre qui s’attachait à l’Histoire tout en y insérant des évènements qui seraient secrets, cachés, et qui sont en réalité inventés de toute part. Je pense sincèrement que Le parfum des miracles rentre dans la lignée de Da Vinci Code, avec une particularité en plus, puisque ton roman est à la fois aussi prenant et aussi grandiose, tout en restant sans prétention. Et quel plaisir, pour une fois, d’avoir affaire à une aventure hors du commun avec comme héros quelqu’un qui n’est pas américain ! Renaud est tout ce qu’il y a de plus ordinaire au début du récit, et les aventures qui lui arrivent sont extraordinaires. Les sentiments sont parfaitement retranscrits et on comprend clairement tout ce qu’il peut ressentir.

    Le parfum des miracles fait même l’abolition de clichés que je trouvais ridicules depuis des années, et ça fait plaisir ! Je t’explique : je trouvais vraiment très agaçants ces héros qui, confrontés au danger, courent vers lui sans réfléchir. Et ce qui m’a plu, c’est l’attitude très crédible de Renaud, il se retrouve dans une situation très dangereuse, la vieille femme lui conseille de se faire oublier. Que fait-il ? Il rentre en France pour se faire oublier. C’est parfait. Exactement ce que ferait quelqu’un de normal, et pourtant tous ces films d’espionnage nous montrent un héros sûr de lui, qui serait sans aucun doute retourné soit au poste de police, soit dans le village fortifié. Pas Renaud, et c’est un soulagement. Vu le stress que j’éprouvais à son évasion, clairement, je ne peux que dire merci !

    Quelque chose de nouveau est encore apparu dans ce dernier roman, c’est l’existence de plusieurs histoires liées, au départ on ne sait comment. A plusieurs époques, dans le passé, le présent, le futur. Si les évènements du passé deviennent vite utiles à Renaud et qu’ils font office de véritable voyage dans le temps pour le lecteur, ceux du futur restent assez flous, on ne comprend pas ce qu’ils font là, chaque fois qu’on est happé par les aventures de Renaud on les oublie, jusqu’à revenir à un chapitre qui aborde de nouveau ce sujet. C’est déjà tellement addictif ! Renaud est en danger, on veut en savoir plus, et hop ! On part dans une autre histoire. On est complètement dépendant de ton récit et du bon vouloir de l’auteur, toi, qui est de plus en plus attirant par ton écriture ! D’ailleurs, encore une fois, chapeau pour ces passages. On lit à la fois une vraie chronique médicale digne de Dr House (très bien documentée, en plus), et une histoire paranormale en rapport avec les expériences de mort imminente. Mais surtout, on ne comprend pas ce que cette histoire vient faire là, jusqu’au jour où celle de Renaud semble terminée et que l’on comprend le lien entre les deux. C’est parfait. On ne s’attendait à rien, et on découvre une nouvelle quête alors que le temps est à nouveau compté, comme quinze ans auparavant, avec Amara. Je me suis surpris à stresser encore une fois, à l’approche de la fin de Camélia, mais aussi de la fin de ce livre, car je voyais les pages défiler et s’approcher tristement du final. Petite note, les retrouvailles avec Diego m’ont fait énormément plaisir, je ne m’y attendais pas et ce petit personnage que l’on croyait secondaire devient le plus important dans la quête de vie de Camélia.

    Enfin, je voulais aborder un dernier point. J’attache beaucoup d’importance à la manière de raconter, au descriptif des actions et des sentiments. En effet, je pense qu’une histoire peut être magnifique, mais mal écrite. J’ai toujours trouvé que tes romans étaient bien écrits (sinon je ne les aurais pas lus, forcément), et que tu avais une manière bienveillante de conduire tes personnages jusqu’à la fin. Je ne sais pas si je vais arriver à me faire comprendre. Cependant, j’ai vu un net changement dans ce roman, et crois-moi, j’en ai été ravi ! L’écriture est plus dure, plus impitoyable. Et ça me plaît énormément, je n’y aurais jamais pensé ! Je vais te donner quelques exemples pour mieux me faire comprendre : dès les premiers chapitres, on assiste à une scène entre Ponce de León et frère Miguel. Lorsque l’esclave indien parle de son maître, il y a une phrase de narration qui m’a choquée et beaucoup plu, quelque chose comme « Il sut qu’il n’aurait pas longtemps à veiller sur son maître. » Ce n’est pas grand-chose, c’est peut-être passé inaperçu chez beaucoup de monde, peut-être même que ça t’est venu instinctivement, mais j’ai adoré. En effet, j’étais le lecteur d’une scène que je pensais aussi normale que les autres, mais en une phrase, j’ai été directement poussé vers l’excitation : le narrateur omniscient passait par l’esclave indien pour faire comprendre implicitement que le personnage qu’on pensait principal allait mourir. J’ai ainsi senti l’écriture plus sauvage, tu ne ménageais pas le lecteur et c’était vraiment très bon. J’ai ressenti la même chose plusieurs fois dans l’histoire, lorsque frère Miguel, homme d’église, félicite Ponce de León d’avoir massacré des Indiens. Lorsque Ponce de León insulte mentalement Christophe Colomb, qui est de nos jours une icône historique. Lorsque frère Miguel refuse de bénir le conquistador sur son lit de mort car il est trop envieux de connaître son secret. Et à nouveau un grand bravo, lorsque l’on apprend le secret de l’Eglise. L’explication des miracles de Lourdes est à la fois osée, révoltante, et incroyablement intelligente.

    Mais surtout, alors que je stressais depuis plusieurs pages pour le dernier voyage de Renaud pour sauver Camélia, le rêve qu’il fait alors qu’il est encore dans l’avion pour le retour est horrible. J’ai bien cru que ce n’était pas un rêve, et j’étais à la fois triste et énervé, prêt à prendre ma voiture et trouver un moyen pour te faire changer cette fin si épouvantable. Heureusement, ce moment était cruel mais passager. Et c’est fou ce que tu arrives à faire passer à travers de simples pages.

    Je le redis encore une fois, et je le pense sincèrement, tu es un grand auteur. Tu n’as rien à envier aux autres, certes tu n’es pas publié dans le monde entier, certes tu as mis du temps pour y arriver, mais tu y es arrivé (Van Gogh n’a été reconnu après sa mort, alors sois fier !), et je suis persuadé que tout va continuer. Tes lecteurs se multiplient encore et encore, et ils ont raison : ils ont trouvé quelqu’un de chez eux qui a un vrai talent ! Mais je crois vraiment qu’il n’est pas nécessaire d’être de l’Ouest de la France pour apprécier tes histoires, je pense qu’il est tout à fait probable, et je suis certain que d’ici deux ou trois ans, ce sera le cas, que tu sois publié dans la France entière, reconnu un peu partout, et pourquoi pas, même à l’étranger ?

    Bien évidemment, je tiens à te remercier pour cette gentille dédicace. Je collectionnais celles qui se trouvaient en premières pages, que tu as toujours écrites à la main, je suis maintenant honoré d’en posséder une véritable, à la fin du livre, imprimé dans les mêmes caractères que les pages du récit. C’est un grand honneur pour moi, et j’en aurai un plus grand encore si je pouvais réaliser ton souhait, si un jour c’était possible. Je sais que tu me gardes l’exclusivité de tes romans, si j’en ai un jour la possibilité, sache que je te garde l’exclusivité de mon premier voyage sérieux derrière la caméra. Je sais que tes histoires plairaient, elles plaisent déjà d’ailleurs, mais plus que ça, elles impressionneraient bon nombre de gens assis dans une salle obscure. Alors, il n’est pas interdit de rêver, souhaitons au petit David, à la petite Anna, à Esther, à Clara, au grand Renaud et à tous les suivants, de nouvelles aventures, au-delà de ses fascinantes pages.

  • Jardot Sylvie 8 février 2016 à22 h 04 min

    Encore un merveilleux roman !!! Bravo à l’excellent romancier que tu es .
    L’histoire est intéressante et pas farfelue .
    Les personnages très attachants comme dans le précédent d’ailleurs .
    Un super rythme !!!! Il se passe toujours quelque chose et la corrélation avec les années 2028 c’est génial car je m’en suis posée des questions .
    En plus , on voyage !!!
    Voilà , je suis officiellement fan de tes livres .
    Quel talent , quelle imagination je suis admiratrice

  • Marie Thérèse Barbeau 8 février 2016 à22 h 04 min

    bonjour dominique

    c est avec plaisir que j attend ton nouveau roman

    tu nous fait passer des heures de passion et de plaisir

    a bientot

    marie thérèse qui dévore tes romans

  • Parfum 2 avril 2019 à17 h 52 min

    Superbe livre, une incitation au voyage. Bravo.

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